D’année en année, le christianisme attire de plus en plus de partisans. Chez les catholiques par exemple, le nombre de baptêmes d’adultes a doublé en 10 ans. Parmi ces chrétiens fraîchement convertis, certains sont des demandeurs d’asile anciennement musulmans. S’ils ne représentent qu’une minorité, ces cas sont particulièrement compliqués à traiter, autant pour les autorités chrétiennes que pour les instances d’asile. Dans le contexte actuel de crise migratoire européenne, ce type de conversion soulève des questions auxquelles nous tenterons de répondre : ces conversions sont-elles une manœuvre pour obtenir le statut de réfugié politique en Belgique ? Si oui, en quoi la conversion religieuse représente un atout dans la procédure d’asile ? Enfin, comment les instances d’asiles peuvent s’assurer que la conversion est sincère ?

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