Le mot « anthropocène » nous apprend que l’homme est capable de modifier son environnement, jusque dans la teneur des couches géologiques de la Terre. Quels sont les responsables de ces changements ? Et quelles seraient les institutions politiques à même de répondre aux défis de cette nouvelle ère ? S’agit-il d’envisager une refonte de la démocratie représentative sous la forme de démocratie horizontale et directe ?, de renforcer les ambitions régulatrices de L’État ?, d’instituer une justice climatique internationale ? Les intervenants qui suivent présentent leur vision de l’anthropocène et de ses réformes basculantes.

• Dominique Bourg, philosophe franco-suisse, professeur honoraire à la faculté de géosciences et de l’environnement à l’université de Lausanne,
• Tuuli Hirvilammi, chercheuse en sciences sociales à l’université de Tampere, en Finlande,
• Axel Gosseries, philosophe et juriste, chercheur au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS) rattaché à la Chaire Hoover d’éthique économique et sociale (Université Catholique de Louvain).

Le débat est animé par François Gemenne, professeur de sciences politiques à l’Université de Liège et à Sciences Po à Paris.
Enregistré à l’auditoire BEL de Tour & Taxis à Bruxelles le 23 octobre 2020